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Les étapes de la FIV

    La FIV, ou fécondation in vitro, est l’un des traitements proposés aux couples dans le cadre d’une aide médicalisée à la procréation (PMA).

    Mais imiter le processus naturel de la reproduction n’est pas une mince affaire ! Une FIV se fait en plusieurs étapes, et ces différentes démarches médicales, pour ne pas dire techniques peuvent faire peut. A moins de savoir exactement ce qui vous attend.

    Nous vous proposons justement de découvrir en vidéo ces différentes étapes de la FIV qui sont effectuées en laboratoire pour que vous y voyiez plus clair.

    Injection des spermatozoïdes

    Une FIV se fait en plusieurs étapes. En laboratoire, lors de la première étape, on injecte, sous l’oeil du microscope, un spermatozoïde dans un ovocyte. C’est l’étape clé de toute fécondation… même naturelle. Mais cette fois-ci, la fécondation se fait en laboratoire, c’est pour cette raison que l’on parle de « bébé éprouvette ».

    En laboratoire, le biologiste choisira un spermatozoïde qui a des caractéristiques d’être en « bonne santé ». Une fois à l’intérieur de l’ovocyte, les gènes de ce dernier vont se mélanger avec les gènes paternels, apportés par le spermatozoïde.

    Doté de 46 chromosomes, cet oeuf va ensuite être constitué de plusieurs cellules qui vont se multiplier de manière exponentielle : 2 ; 4; 8 ; 16, etc. Et un embryon va se développer.

    Dans cette vidéo, vous comprendrez comment en laboratoire, on injecte le spermatozoïde dans l’ovocyte pour donner naissance à un embryon.

    Sélection d’un embryon

    Deuxième étape clé de la FIV (fécondation in vitro) : la fécondation en laboratoire effectuée, on sélectionne un embryon qui sera implanté dans l’utérus de la femme. Cette sélection d’embryon se fait en fonction de son développement naturel des premières heures. Les cellules de l’embryon commencent à se multiplier. Cette sélection se fait généralement quand cet embryon est constitué de plusieurs cellules (4 en général).

    Le biologiste va prendre l’embryon dont le développement lui semble le plus harmonieux. Il sera ensuite implanter dans l’utérus de la femme. C’est ce que l’on découvre dans cette vidéo…

    Implantation l’embryon dans l’utérus

    Les étapes de la fécondation in vitro (FIV) qui se déroulent en laboratoire touchent à leur fin. Une fois l’embryon sélectionné par le biologiste, on implante l’embryon dans l’utérus. C’est la phase clé, celle que le couple attend avec impatience.

    On implante un ou plusieurs embryons dans l’utérus de la femme. Cette implantation devant être précise, se fait sous contrôle échographique. Il faudra attendre 10 à 15 jours pour s’assurer que l’implantation de l’embryon se soit bien déroulée, et surtout qu’une grossesse est en route…

    Les étapes de la FIV  : les conseils du médecin spécialiste

    Lorsqu’une femme va subir une FIV, doit-elle adopter une alimentation particulière pour plus de réussite ?

    En ce qui concerne son alimentation, on lui recommandera, comme pour toute personne, et particulièrement les femmes enceintes, une alimentation et une hygiène de vie équilibrée, notamment l’arrêt du tabac qui est connu pour diminuer les chances de grossesse.

    Le tabac est déconseillé lors de la grossesse. Aussi, le fait d’être enceinte motive-t-il très souvent les femmes à arrêter de fumer, pour ne pas nuire au bébé. Si on les informe des conséquences du tabac sur les résultats de la FIV, les femmes se motivent pareillement pour arrêter avant.

    Les femmes ayant une alimentation variée n’ont pas besoin de prendre des compléments vitaminiques de façon systématique, mise à part la vitamine B9.

    La femme doit-elle être suivie par un psychologue ?

    L’une des causes de l’infertilité peut-être psychologique, étuvant le processus de la FIV, la femme va être exposée à un remue-ménage psychologique, à cause des traitements qu’elle subit, du stress auquel elle doit faire face aussi bien dans sa vie professionnelle que personnelle, la peur de l’échec…

    Le suivi psychologique est souhaitable mais non obligatoire, les couples qui le souhaitent sont informés qu’ils peuvent y avoir recours. Toute démarche imposée serait sans bénéfice.

    Il est très important d’instaurer une relation de confiance entre le couple et le personnel médical afin de l’accompagner, de l’aider et de répondre à ses questions quel que soit le résultat, notamment en cas d’échec.

    Comment rebondir en cas d’échec de la FIV ?

    Tout dépend du contexte et du nombre de tentatives. Une femme qui vit un échec après une première tentative ne réagira peut-être pas de la même façon qu’une femme qui a essuyé plusieurs échecs. Cela dépend aussi de la conservation ou non d’embryons surnuméraires congelés dont le transfert peut conduire à une grossesse.

    Il est important que les femmes soient bien informées avant la FIV, qu’elles connaissent les chances de succès dans leur cas précis.

    Les causes d’échec peuvent être multiples : absence d’ovules à la ponction, pas de fécondation donc d’ embryon, ou pas d’implantation de cet embryon donc de grossesse. Dans tous les cas, l’analyse des causes d’échec permet de proposer un nouveau traitement adapté.

    Après un échec de FIV, certaines femmes auront besoin d’un peu de temps pour se remettre de cette épreuve, alors que d’autres préfèreront recommencer au plus vite. On leur conseille de prendre le temps de se changer les idées et de s’accorder le repos nécessaire pour le corps et l’esprit, mais ce n’est pas toujours évident. Chaque couple doit aller à son rythme.

    Cependant, pour certaines femmes le temps est compté, notamment en raison de l’âge qui détermine une baisse des succès, en FIV comme au naturel, et le médecin proposera de ne pas trop espacer les tentatives.